La courbure de l’horizon
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Un mot intemporel qui se rapporte à l’espace, qui s’y prolonge comme la ligne noire de l’artiste Heinz Gappmayr, intervention murale et spatiale qu’il réalise dans un premier temps en 1980 et reproduit encore et toujours au niveau des yeux à environ 1,65 m du sol, à la Galerie Dorothea van der Koelen à Mainz en septembre 1989. Gaby Gappmayr, la fille de l’artiste, en fait la description suivante : « On voit une ligne noire horizontale à travers l’espace d’exposition, une ligne qui semble diviser l’espace en deux surfaces, il y a un haut et un bas. Mais cette ligne se transforme grâce au titre de l’œuvre, Horizon. Du coup, cette même ligne devient ligne imaginaire circulaire où le ciel et la terre semblent se confondre. La ligne est toujours la même, ce sont uniquement les signes linguistiques qui la transforment. »
« La méditation achève l’horizon :
c’est la somme des regards, le repos de
l’étendue. Je suis assis dans ma vue et
savoure une limite indescriptible. »François Jacqmin« Il n’y a rien à voir au-delà de nos
horizons, sinon d’autres paysages encore,
et d’autres horizons. »Maurice Merleau-Pontycourbure_de_l_horizon.pdf